Les sifflets permettent un assemblage de dalles pour avoir un four plus large.
Cet assemblage central est dans la logique d’une stabilité de forme (pas de « collage »), comme les briques montées à sec chez Ptifour.
Momo a écrit :
Un four sans mortier, par empilement, vite monté, vite démonté
Cette piste du « non collage » est intéressante ; L’édifice tient par son assemblage judicieux ET gagne en souplesse (ce qui est essentiel face aux chocs thermiques de nos fours).
Même les grands ouvrages d’art comme nos ponts ont des espaces de dilatation qui les autorisent à « bouger » (alors qu’on n’y fait pas cuire des pizzas).
Toutes les contraintes de la montée en température d’un four vont pouvoir se répartir sur les possibilités de mouvement d’un grand nombre d’assemblages.
Une coupole de four d’un seul bloc se libère en quelques lézardes bien larges ; Alors qu’un montage à sec va bénéficier d’une multitude de micro mouvements, invisibles à l’œil, et sans fissures puisqu’il n’y a pas cassure.
Momo a écrit :L'idée pour moi est d'éviter le calage latéral, mais juste une tenue par le poids additionnel sommital.
Punaise je parle bien, après la sangria, moi!!!!
Et oui ! le « jeu » dans toute mécanique assouplit son fonctionnement, limite l’usure, et offre de la longévité.
Il est bien probable que la sangria fasse de même, et décoince l’activité neuronale, on en a une preuve ici. Reste à savoir, (aussi bien pour les briques d’un four que pour la sangria), jusqu’où ne pas aller trop loin dans la libération des structures …
C’est passionnant un forum !