Néanmoins nous sommes dans une démarche d’utilisation de matériaux écologique et peu gourmand dans leur production.
Je partage et approuve cette démarche. Mais est-ce transférable sur un matériau visant une économie d’énergie, comme le béton cellulaire ?
Il a effectivement été produit par une énergie qui n’a rien d’écologique.
Momo précise l'énergie utilisée pour la fabrication du béton cellulaire :
Ce n’est pas, non plus, colossal ! Momo montre que c’est pire pour la vermiculite !une température de 180 °C pendant 10 à 12 heures
Dans nos sociétés, le bois, utilisé de façon excessive, risque assez vite de perdre son label « énergie renouvelable » ; Il mérite aussi d’être économisé, de plus, ses rejets de CO2 ne sont pas proches de zéro.
La cuisson du pain nécessitera toujours une consommation d’énergie.
A chaque fournée le four consomme de l’énergie alors que le béton cellulaire n’en consomme plus.
Le problème s’inverse ; Ce produit qui a eu besoin d’une énergie grise, non seulement n’en consommera plus jamais, mais va en économiser, à chaque fournée. Ce bénéfice étant cumulatif, il va devenir énorme.
Mon four est chauffé chaque semaine depuis une dizaine d’année, j’estime, à coup sûr, que le béton cellulaire placé sous sa sole a annulé son bilan carbone bien avant la fin de la première année d’utilisation.
Je reprends les propos de Fran lorsqu’il te répond :
Bien d’accord pour surveiller de près l’énergie grise cachée derrière les produits qu’on achète, mais de là à ne pas isoler nos logements « passoires énergétiques » … Il y a un biais dans le raisonnement. Ce biais se retrouve lorsqu’on s’interdit d’utiliser du béton cellulaire sous la sole d’un four.on peu donc considérer ça comme une sorte investissement .
a ce niveau , l'usage de sable comme c'est (trop) régulièrement avancé , c'est une surconsommation inutile d’énergie de chauffe en pure perte , le sable est un voleur de chaleur ; il en consomme beaucoup pour se chauffer et il le rend qu'au compte goutte et surtout a contretemps
L’isolant est un produit qui annule vite les inconvénients de l’énergie utilisée pour le produire ; Il bascule alors vers une mission (durable) éminemment écologique.